Reconstruction de Notre-Dame de Paris : avec les anciens ou nouveaux matériaux ?

Le projet de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris a relevé de grands débats ces derniers temps. Outre l’aspect financier pour le chantier de reconstruction, la décision se divise également entre ceux qui souhaitent apporter une touche contemporaine à la cathédrale Notre-Dame, et ceux qui veulent la restaurer à l’identique. Quoi qu’il en soit, le président est resté ferme dans sa décision : 5 ans pour le délai de la reconstruction de Notre-Dame de Paris.

Des avis pratiquement divisés

Qui aurait pu croire que la reconstruction de Notre-Dame ferait l’objet d’une controverse depuis l’incendie survenue le lundi 15 avril. Avec une partie qui envisage une touche contemporaine pour le bâtiment, une autre partie opposante, plus conservateur, dénonce trahir l’identité de l’église Notre-Dame de Paris en détruisant l’âme d’une œuvre architecturale de plusieurs siècles. Une indécision qui stagne non seulement le chantier, mais qui rend également le choix des matériaux encore plus complexe. Devra-t-on remettre les anciens matériaux ou choisir de nouveaux ? Un sujet qui a pris énormément de l’ampleur, surtout sur la question de la flèche qui était symbolique de la cathédrale Notre-Dame, et qui a été faite en plusieurs tonnes de bois et de plomb. Le lancement d’un concours international d’architectes a même été lancé pour en découdre, afin d’aboutir à un bon compromis.

Du bois, de l’acier, ou du plomb ?

Bien que l’usage du bois reste envisageable pour la reconstitution de la flèche de l’église Notre-Dame, même si l’usage de l’acier a aussi été prévu pour remplacer ce matériau, le doute subsiste quant à la remise en place du plomb. Etant donné les dégâts infligés par le feu sur la charpente, l’enceinte affaiblie ne sera sans doute pas en mesure de supporter à nouveau le poids du plomb, qui est plus lourd. Ce qui rend les architectes plus décis à utiliser du titane à la place de ce métal. D’un autre côté pèse la pression du délai imposé, qui laisse deux ans rien que pour débarrasser les gravats et assainir le chantier, et juste trois ans pour sa mise en œuvre.